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Lionel Régnier recherche des partenaires financiers

Le 25 septembre prochain, une nouvelle course prendra son envol de Majorque, la plus grande île, des Baléares. Global Ocean Race, c’est son nom, est une course autour du monde en double, réservée à des bateaux de 40 pieds. Une vingtaine d’équipages ont déjà manifesté leur intention d’y participer et parmi ceux-ci, Lionel Régnier et ses potes Denis et Pierre-Yves.
Pour gagner une course, il faut d’abord franchir la ligne de départ et pour être au départ il faut aussi avoir gagné la course aux sponsors et aux partenaires. C’est par là que tout commence et que tout finit et Lionel le sait bien. Alors depuis de nombreux mois, il a troqué ses bottes et son ciré pour revêtir sa tenue civile et partir à la chasse au trésor. L’exercice est difficile et il le sait mieux que quiconque et ce depuis qu’il a décidé de lâcher son poste de prof de maths pour aller courir au large. Ce skipper très expérimenté, a déjà accroché quelques beaux trophées à son palmarès, en solitaire ou en équipage et il ne manque pas d’arguments pour convaincre. On dit de lui qu’il n’est pas homme à se jeter tête baissée dans l’aventure, qu’il sait garder la tête sur les épaules en toute circonstance et qu’avant tout, il sait où il va. Son intention de participer à cette Global Océan Race n’a donc rien d’étonnant dès lors qu’il a toujours voulu boucler un tour du monde à la voile et d’ailleurs il ne désespère pas un jour de pouvoir s’engager dans le Vendée Globe. En attendant c’est la Global Ocean Race qui mobilise toute son énergie et il suit avec attention la fin de la construction de son nouveau monocoque. “Je vais partir très prochainement en Tunisie, précise-t-il puisque c’est là qu’il est construit et je pars avec des gars de Robin Marine pour monter l’électronique. Ensuite j’y retournerai fin avril pour la mise à l’eau, les tests de retournement et les différents réglages. Quant au convoyage, il devrait se faire dans le courant de la première quinzaine du mois de mai”.
Un nouveau défi pour Lionel Régnier.
Un projet pédagogique d’envergure

 

À six mois du départ, Lionel Régnier sait pouvoir compter sur ses fidèles partenaires, qui lui font confiance depuis bon nombre d’années pour la plupart. Mais ce qui lui manque, c’est un partenaire principal ou deux qui accepteraient de s’engager sur un programme de deux ans. “C’est un budget qui n’est pas colossal, souligne le skipper puisqu’il est de l’ordre de 300 000 euros et ceci pour deux courses : Les Sables-Horta-Les Sables et la Global Ocean Race”. Pour l’heure le bateau s’appelle 400 Mille Sabords mais il changera de nom dès qu’un partenaire se manifestera. En attendant le ou les oiseaux rares, le navigateur poursuit une préparation physique intense, afin d’être prêt le jour “Je vais courir les cinq étapes complètes (voire le programme ci-contre), Pierre-Yves Cavan sera avec moi pour les trois premières et Denis Van Weynberg devrait courir la cinquième et peutêtre aussi la quatrième, mais pour l’instant rien n’est décidé”.
La classe des 40 pieds connaît un succès grandissant.

 
En marge de la préparation du bateau et de la recherche des sponsors, Lionel et Pierre-Yves fructifient les contacts avec l’Éducation Nationale et les différents établissements scolaires dans le but de finaliser leur projet pédagogique élaboré autour de cette Global Ocean Race. Pierre-Yves Cavan est enseignant et a obtenu une disponibilité pour participer à cette course. En échange, et quand il sera de retour, il se chargera du suivi de la course avec les élèves. À ce sujet, c’est au lycée Sainte-Marie-du-Port que sera implanté le PC course de 400 mille Sabords et ce sont les élèves qui se chargeront des liaisons radio (l’un d’entre eux est d’ailleurs parti en stage chez Robin Marine), de l’accueil du public et des animations.
“Dès que nous aurons rapatrié le bateau en France, a conclu le skipper, nous nous occuperons de sa finalisation et de sa préparation en configuration course. Quand il prendra le départ à Majorque, il aura déjà plus de 8000 milles au compteur et nous aussi à son bord”. Tout semble donc bien parti pour cette nouvelle aventure. Espérons que les contacts qui ont été pris avec les différents partenaires finiront par aboutir et pourquoi pas que certains nouveaux se manifestent.